Le 1er Salon des Arts, organisé par Les Amis des Arts de Castres, Occitanie et Nouvelle-Aquitaine, a refermé ses portes sur une note d’émotion et de lumière. Pendant plusieurs jours, la ville de Castres s’est faite havre de création, carrefour de talents et de regards venus d’horizons lointains.

Sous le regard bienveillant de son parrain, Casimir Ferrer Lire l'article., qui a offert au public l’une de ses toiles, le Salon a réuni cinquante artistes venus des quatres coins de la planète : d’Ukraine, du Québec, d’Espagne, des Caraïbes… Une mosaïque d’âmes et de couleurs, réunies par la passion commune de l’art, admirée par près de six cents visiteurs éblouis.

Le Hall Lacaune, transformé pour l’occasion, s’est fait écrin et respiration, un lieu où les œuvres dialoguaient entre elles, tissant des liens invisibles entre les artistes et le public. Les invités d’honneur, les peintres Vesta Kushnir et Catherine Cayssials, ainsi que le photographe Alain Lacki, ont apporté leur éclat singulier, prolongeant cette harmonie d’émotions et de matières.

Dans un élan de partage, Les Amis des Arts de Castres, Occitanie et Nouvelle-Aquitaine ont accueilli sept résidents du foyer de vie Henri Enguilabert de Florentin (81), guidés par leur professeur de dessin, Joseph Gallego. Ce moment de rencontre et de création a rappelé que l’art, avant tout, relie et rassemble.

Les journées se sont égrenées au rythme des animations : la curiosité émerveillée des scolaires en visite guidée, les notes de musique de Philippe V., le geste inspiré de Carole Tournier lors de son live painting, dont la toile, vendue aux enchères, a soutenu le projet Art La Queen et l’Association (Cliquer ici pour en savoir plus sur le projet Art la Queen) . Un atelier parents-enfants animé par Corinne Galléa. Des dédicaces d'auteurs : Romaysaa Mabrouk Ech Chetyouy" et "Petiteplume" — autant d’instants suspendus où la joie se mêlait à la création.

Le Prix du public a scellé cette belle aventure en honorant Joseliane (Josiane Belou) pour sa peinture, et Loïc Cance pour sa sculpture. Deux artistes, deux sensibilités, un même souffle d’émotion.

Ainsi s’est clos ce premier chapitre du Salon des Arts, promesse d’un rendez-vous désormais incontournable.
Car déjà, dans le cœur de Castres, murmure la certitude que l’an prochain, l’art reviendra faire battre la ville un peu plus fort.